Chers Collègues,
Vous avez été nombreux à nous faire part de votre surprise, voire votre indignation, quant à l’annonce brusque de la part de l’Administration d’un retour au bureau quasi-immédiat.
Dès cette décision du 10 mars, que nous considérons hâtive, maladroite et incompréhensible, l’AIPU a pris action. En effet, dès le lundi 14 mars, lors d’une réunion avec DIR/HRM, l’AIPU a exprimé son désaccord avec :
- La suspension de la politique actuelle de télétravail ;
- Le retard significatif dans la publication de la politique de modalités de travail flexibles ;
- L’annonce au dernier moment de la décision de retour au bureau : ce manque de prévoyance ne laisse pas le temps aux membres du personnel de s’organiser en fonction de leurs obligations personnelles et familiales.
N’ayant pas obtenu d’explication valable, le lendemain, nous avons adressé à l’ADG/ADM un mail lui faisant part des sentiments de frustration, de déception et d’incompréhension que la décision du retour immédiat au bureau a générés. L’AIPU a ainsi demandé :
- Le report du retour au bureau ;
- La publication des résultats du sondage en ligne ; et
- La communication de la date de publication de la politique des modalités de travail flexibles.
Bien que l’ADG/ADM ait reconnu, dans sa réponse, la diffusion trop tardive de la décision de retour au bureau, il n’a pas apporté de réponse claire quant à la date précise de publication de la politique sur les modalités de travail flexibles.
Nous avons donc envoyé un deuxième mail le 17 mars à l’ADG/ADM demandant très précisément :
- L’annulation de la suspension de la politique actuelle de télétravail (permettant ainsi aux collègues de continuer le télétravail) ; et
- La communication urgente, à l’ensemble du personnel, de la date de publication de la politique de modalités de travail flexibles.
En réponse, l’ADG/ADM s’est engagé à communiquer la date de publication et de mise en œuvre de la politique de modalités de travail flexibles d’ici le vendredi 25 mars ; nous n’avons aucune réponse à notre demande d’annulation de la suspension de l’actuelle politique de télétravail. Il est pourtant d’usage qu’ADM se réfère à la politique de l’Etat Membre, ce qui n’est en l’occurrence pas le cas.
Il est plus que jamais nécessaire que l’Administration se montre à l’écoute de son personnel et prenne les mesures nécessaires pour mettre un terme à la colère et à la frustration croissantes ressenties par un grand nombre de collègues. Le bien-être du personnel doit être une priorité, et cela, dans l’intérêt de notre Organisation comme cela l’a été si souvent annoncé !
Maxime BUN
Président de l’AIPU